lundi 30 octobre 2017

carnet créatif : octobre 2017 #2

Et voici déjà la suite ... on va pas attendre d'être en décembre, quand même !

8 octobre : "crooked" (tordu). Je me suis amusée à dessiner une petite maison de sorcière, à partir de photos de cabanes de jardin trouvées sur internet, et en ajoutant des bizarreries de mon cru (l'arbre qui traverse le toit). Quand je regarde ce dessin maintenant, je me dis que je ferais "mieux" (autrement) si je le faisais à nouveau, avec ma nouvelle façon de manier les feutres fins.

9 octobre : "screech" à dessiner et "parapluie" à calligraphier. Screech signifie cri strident, mais aussi, associé à "owl", petit duc. Nettement plus visuel, comme concept ! Donc revoici un animal ce mois-ci. Je n'en ai jamais autant dessiné ! Je trouve réussis, dans ce dessin, les traits irréguliers du tronc de l'arbre, qui m'évoquent le trait des peintres chinois (rien de moins !).


10 octobre : "gigantic" à dessiner pour le défi inktober, et "poppy" (=coquelicot) pour le nouveau défi que j'ai commencé à suivre de dessin botanique !
J'ai bien aimé m'amuser à tester des moyens différents de mettre en couleur à l'aquarelle. J'aime mes fleurs et graines, mais moins l'assemblage avec la petite poupée !


11 octobre : "jaune" à calligraphier, donc ... Une technique toute simple mais qui fait son petit effet, que j'avais déjà testée là.


Le même jour, la proposition de dessin était "run" (courir) mais je n'avais pas trouvé d'idée réunissant les 2 (encore que, un guépard, c'est un peu jaune ?!) ... et j'avais envie de dessiner ... oui ... encore un animal !!! Je trouve réussies les taches, mais pas trop certains des ombrages les plus noirs...


12 octobre : "shattered" (brisé) et "dahlia" à dessiner ... Pas de commentaire inintéressant à ajouter cette fois, hihi !


13 octobre : "taming" à dessiner, et "écureuil" à calligraphier. Pour l'occasion, j'ai gravé un tampon, et tamponné des écureuils qui grouillent (=taming) pour servir de fond au lettrage, réalisé au pinceau et à l'aquarelle (je voulais un dégradé de couleurs, qui n'est pas très visible). Je me suis amusée à réhausser les lettres de petits traits, et ça me fait penser aux poils de la bête !


14 octobre : "fierce" (=sauvage) à illustrer et "buttercup" (bouton d'or). J'ai triché dans les grandes largeurs en dessinant mes fleurs (totalement recopiées du net) sauvagement sur une feuille de dictionnaire ! Avec un clin d'oeil à retrouver au centre du gros cercle jaune ... Cette page est une de mes préférées (même si je ne suis qu'une vile copieuse au niveau du dessin de fleurs, je l'avoue).


Fin de la 2e semaine !

J'ai copié beaucoup de choses, de techniques, de trouvailles visuelles ... j'ai aussi dessiné et créé moi-même certaines illustrations ... j'ai progressé encore !

A bientôt pour la 3e semaine !

jeudi 26 octobre 2017

carnet créatif : octobre 2017 #1

Machine à coudre inaccessible pendant quelques semaines pour cause de travaux ; peu de temps de manière générale pour créer ; et pourtant en octobre j'ai été satisfaite de pouvoir dessiner régulièrement. J'ai d'abord commencé par 2 dessins sans prétention aucune avec l'idée de tester un crayon "magique" dont la mine comporte 4 couleurs, histoire de voir si c'était un bon outil minimaliste à avoir avec soi. Les dessins ci-dessous le prouvent : c'est pas de la tarte de viser la bonne couleur !



Et puis après, "shame on me", j'ai succombé à la tentation d'ouvrir un compte sur Instagram. L'idée de départ était surtout de pouvoir communiquer (oui, bon, c'est le prétexte de départ de tous les réseaux sociaux en fait !) avec quelques personnes connues dans la vraie vie. Une chose en entrainant une autre, je suis tombée sur des propositions pour dessiner en groupe (virtuel) ; avec des thèmes communs. C'est exactement ce que j'aime dans la vraie vie, donc là, ça "compense" le fait qu'il ne soit pas toujours pratique de mettre sur pied des rencontres dessins en vrai !

Pour tout dire, je suis 3-4 projets en même temps ! Et le fait de les combiner est extrêmement divertissant et motivant. Il s'agit d'un projet dessin à l'encre (tous les media autour de l'encre : liquide, feutre, voire aquarelle) dont les intitulés quotidiens sont énoncés en anglais ; d'un projet de lettrage manuscrit/calligraphie (en français) et enfin d'un projet de dessin botanique (en anglais) que j'ai rejoint en route. Le tout sous-tendu d'un projet visant à remplir quotidiennement une page d'un carnet artistique.

Voici mes pages de début du mois avec quelques éclaircissements pour les pages les plus saugrenues !

1er octobre : "hello octobre" à calligraphier et "swift" (rapide) à illustrer. La libellule est à la fois la réponse à "rapide" et un gros clin d'oeil à cette illustratrice qui avait choisi cette bestiole et chez qui j'ai justement découvert le projet.


2 octobre : "divided" m'a permis de jouer avec une proposition d'une autre illustratrice/artiste pour libérer un peu notre dessin. Il s'agit de tracer une ligne sinueuse quelconque, puis de chercher ce que ça nous évoque, et de le peaufiner dans ce sens. Pour moi, 2 personnages style BD, donc. Et du coup, je les ai séparés d'une bulle façon BD de superhéros ! (scènette qui me faisait penser à quelques cours "musclés" de la semaine !)


3 octobre : "poison" à dessiner et "feuille" à calligraphier. La juxtaposition des 2 idées m'a fait penser au buis, donc mon dessin et mes mots ont dévié dans cette direction.


4 octobre : "underwater" est sans doute plus évocateur de fonds marins, au départ, mais j'avais envie de jouer avec du collage de jolis papiers origamis récemment trouvés. Donc j'ai triché un peu (cf le titre sur le côté !)


5 octobre : "long" à dessiner et "vert" à calligraphier. Association d'idées oblige, je me suis vue contrainte à dessiner des serpents (brrr, pourtant je n'aime pas ça !!). Aussi primitif qu'ait l'air mon dessin, je me suis quand même penchée un peu sur des photos de serpents pour le réaliser (coloriage aux crayons gras Derwent drawing)


6 octobre : "sword" (épée) ne me faisait pas trop envie alors j'ai encore pris mes distances en jouant avec les lettres. Est sorti du mélange le mot "words" que j'ai calligraphié dans plein de langues européennes (entre autres). J'ai collé dessus le dessin d'un bocal rempli de mes mots tamponnés. Et le tout m'a inspiré une sorte de slogan hippie (sur le côté) !

7 octobre : "shy" (timide) à dessiner et "tricot" à calligaphier. La souris est copiée d'une image trouvée sur internet. Par contre, je suis très fière de dire que j'ai dessiné la pelote toute seule comme une grande, hahaha !!


La suite tout bientôt !

En tout cas, j'ai tenu bon tout le mois, et je me suis vraiment amusée, tant à trouver des idées parfois farfelues, qu'à manier des outils que j'aime beaucoup (feutres Pigma Micron et Pitt Faber Castell) et un peu négligés pour certains (plumes de calligraphie par exemple).
J'ai "étudié" plusieurs animaux et fleurs. Dessiner un objet, c'est aussi accéder à une certaine compréhension de lui (ses volumes, sa structure), c'est particulièrement vrai pour le vivant (musculature ...). J'ai donc la sensation d'avoir beaucoup appris, également dans le maniement de mes outils. Je perçois nettement que j'ai acquis de l'aisance avec mes feutres par exemple.
Et la majorité de mes dessins a été faite rapidement : souvent un quart d'heure (mais aussi parfois une heure entière !)

mardi 24 octobre 2017

faire du papier artisanal

Ce n'est plus bien de saison que ces activités un peu salissantes (à faire dehors de préférence !) mais je vous en avais parlé il y a déjà un moment, il fallait bien que je me mette enfin à vous montrer comment on a fait ce papier !


Tout d'abord, on réunit et on déchiquette grossièrement les vieux papiers qu'on souhaite utiliser : tout peut faire l'affaire, nous on a préparé un bol de papier de soie rouge/orange, un bol de papier imprimé (vieilles photocopies), un bol de papier de soie marronnasse (emballage de chaussures !). Chaque tas de petits morceaux (2x2cm très approximativement) a été mis à tremper dans de l'eau, bouillante, ça va plus vite pour ramollir le papier.


Après bon trempage (on peut laisser les petits papiers aussi longtemps qu'on veut ! une nuit, une journée ...), on les a mixés au mixer plongeant, dans leur eau de trempage. Attention, ça risque de gicler sévèrement !! Bonjour les taches avec la teinture du papier de soie rouge !!

On obtient une bouillie épaisse. Si le papier est très fin, c'est homogène comme un potage, sinon il peut rester des mini-morceaux sur lesquels on peut même apercevoir les traces d'écriture précédente, mais ça n'est pas gênant, ça n'en apportera que plus de caractère au futur papier.


Ensuite, on a apporté tout notre matériel dehors sur 2 tables : l'une contient un grand bac plastique avec de l'eau claire, nos pichets de pâte à papier, les tamis pour faire les feuilles de papier, une bassine d'eau pour se rincer les mains ou autre.


Sur l'autre table, une première planche (blanche, en bas de la photo) couverte d'un premier chiffon de tissu mouillé. On déposera dessus une première feuille de papier (voir ci-dessous) qu'on recouvrira d'un autre chiffon mouillé, etc sur plusieurs couches. Prévoir donc un bon stock de chiffons à mouiller au fur et à mesure, de taille suffisante par rapport au format du papier (va dépendre de votre tamis). On voit aussi sur cette table une 2e planche (marron, au-dessus de l'autre planche).


Avant de poursuivre, revenons sur la question du tamis : j'ai fabriqué le mien de façon bidouillée, et incomplète. Dans l'idéal, on construit 2 cadres en tasseaux de mesures semblables, et on tend l'un d'eux seulement d'un "grillage" (toile au tissage très espacé, de récup pour moi). Vous voyez ci-dessous mon grillage textile tendu par de simples punaises - ça durera ce que ça durera !


Le principe est ensuite de vider dans l'eau claire une quantité de pâte à papier, on mélange (les fibres de papier se dispersent dans l'eau). On plonge ensuite le tamis rapidement, et on le ressort de l'eau bien horizontal, il conserve quelques fibres pendant que l'eau s'évacue. La première fois que j'avais fait ainsi, tout fonctionnait bien, mais cette fois j'ai regretté l'absence du second cadre. Il faudrait le poser sur le premier cadre grillagé, afin de bien retenir les fibres dans le geste de la remontée. Dès que l'eau est évacuée, on peut le retirer : le cadre grillagé a retenu une bonne petite épaisseur de fibres.
Il ne faut pas être trop lent à la remontée pour que la couche de fibre soit homogène.


Ci-dessus : on approche le cadre garni du chiffon mouillé, puis on le claque d'un geste rapide sur la surface chiffon. Les fibres se dégagent du cadre pour tomber sur le chiffon.


Si l'on aperçoit que des fibres restent accrochées au cadre par plaques, on peut les faire tomber en frottant le "grillage" :


Si l'on veut un papier très épais, on peut répéter les opérations 2 fois ou plus, en essayant de bien viser sur la première couche de papier tombée. Sinon, on couvre directement d'un chiffon mouillé :


On peut empiler ensuite encore quelques feuilles de papier (4-5), toujours intercalées de chiffons mouillés, avant de finir le sandwich par un dernier chiffon et notre 2e planche sur laquelle on presse un maximum : manuellement ou avec de gros poids.


On enlève ensuite notre sandwich de papiers/chiffons. Nous l'avons étalé sur l'herbe ! Il suffit de quelques heures d'égouttage pour pouvoir manipuler l'ensemble : soit détacher chaque feuille et chaque chiffon si c'est vraiment sec, soit séparer quelques couches encore très humides pour accélérer le séchage. Le lendemain, tout était sec. Les feuilles un peu tordues se remettent à plat sous un gros livre.


Voyons maintenant quelques variantes pour décorer les papiers :


On peut parsemer quelques pétales, graines, morceaux de végétaux, mais aussi déchets de laine ou fils colorés, petits confettis de papier coloré ... ces apports peuvent être inclus entre 2 couches de papier ou juste posés, puis pressés (cela suffira bien souvent à les incruster dans le papier, sauf s'ils sont trop épais et coriaces).


Nous avons aussi préparé des gabarits ronds (rondelles de verre plastique) qu'on a posé sur une première couche de papier (encore sur le tamis), pour verser ensuite dedans à la cuiller un peu de pâte à papier d'une autre couleur.


Enfin, on peut teinter la pâte avec des pelures d'oignon ; en laissant tremper les petits morceaux (au début) dans des jus de légumes ou eaux de cuisson colorés ; avec de la gouache ... Il n'y a vraiment aucune limite !

Amusez-vous bien !

Et, à part la réalisation du cadre qu'il faut anticiper (mais je crois que cela s'achète tout fait), tout est fait de récup, alors il n'y a pas grand-chose à perdre à ces expérimentations !!

vendredi 20 octobre 2017

[Livre] Délicat papier

Il faut que je vous parle d'un livre !! De deux en fait, mais commençons par un : une vraie merveille toute délicate, comme le titre le dit si bien :


Le principe du livre, c'est de proposer des manières poétiques de détourner les vieilles pages de livre (mais on peut évidemment transposer et réaliser les mêmes choses en papier coloré) pour en faire des petites décos toute légères.


Il y a de quoi décorer les murs, de quoi suspendre sous forme de mobiles, des choses à poser, des idées pour emballer un cadeau ... Tous les projets sont bien expliqués en texte et en schémas, sur parfois 4 ou 5 pages. On trouve les gabarits nécessaires à la fin du livre, la majorité à taille réelle.


J'imagine bien toutes ces réalisations exposées dans une vitrine de librairie !! C'est d'ailleurs un peu le point de départ du livre, dont l'auteur tient un "bar à livres".


En attendant de m'y mettre (j'ai une énorme pile de livres à recycler), je vous laisse admirer mes créations préférées du livre :







Et si tout va bien, je vous montrerai prochainement ce que j'ai tenté !
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...