samedi 31 août 2019

aquarelles fruitées (d'après Mirglis)

Sarah a une façon bien à elle d'utiliser l'aquarelle, tout en liberté du geste et en improvisation. Elle propose depuis quelques temps des tutos et des cours, j'ai donc essayé ses tutos gratuits (par exemple ici). Après des objets très "verts", elle a proposé ces dernières semaines des sujets plus fruités !

Voici mes petits essais - bien plaisants à réaliser et sans prétention au niveau du résultat !





Les supports de ces aquarelles sont des cartes en papier spécialement conçu pour, qui m'ont été données par une blogueuse créative lors d'un troc. Comme elles sont japonaises, leur présentation ne correspond pas du tout à nos cartes postales ! Du coup, je les utilise avec le côté "cases à code postal" visible, que je trouve joliment exotique (tout en faisant fi de l'orientation de la carte !).

la photo n'est pas belle mais mes nouvelles aquarelles ont rejoint les anciennes
dans leur petit recoin de mur spécial Mirglis !

mercredi 28 août 2019

déambulations et bras de guenon (= le pantacourt Alibour n°2)

Que ne peut-on être devant et derrière la caméra en même temps ?! Je sais que certains utilisent pied et télécommande, mais je n'ai aucun de ces ustensiles et me sentirais un peu mal à l'aise à l'idée d'investir dedans juste pour mes photos égocentriques et couturesques !


Et puis que peuvent les instruments lorsque le problème vient de cette fabuleuse "aisance" naturelle qu'ont les non-top-modèles !!



Bref, voilà comment, même en choisissant un lieu dégagé, une luminosité idéale, et en donnant les bonnes consignes à l'apprentie photographe ("accroupis-toi !!") ; je me retrouve à marcher de long en large entre vignes et maïs d'un air benêt, ou alors piquée bras ballants et pieds en-dedans ... Puis comme, malgré tout, quelques voitures s'obstinent à circuler par là, et que regarder les photos sur le mini-écran de l'appareil en plein soleil n'est pas très instructif, on rentre vite fait chez soi pour découvrir que non, ce n'est pas encore cette fois que la séance photo donnera lieu à quelque chose de digne !


Enfin, on obtient quand même un aperçu du modèle, avec ses modifications faisant suite au premier épisode.
Cette fois-ci, j'ai pu couper directement la cambrure adaptée et une ceinture ad hoc.


Le tissu étant un coton classique (bien qu'un peu rigide), il a bien voulu se laisser coudre sereinement ; malgré tout j'ai choisi la sécurité avec des poches arrières aux angles nets (forme piquée sur un de mes jeans), doublées qui plus est pour un fini nickel.


J'ai conservé les bas de jambes sans fioritures, j'ai plutôt choisi de passer du temps sur l'élaboration de poches italiennes, qui n'étaient donc pas prévues dans le patron. Je suis ravie de mon "patronage" (si l'on peut parler de patronage pour des poches !) qui tombe pile poil, même si les poches italiennes sur un pantalon ajusté ont toujours tendance à s'ouvrir un peu (et cela pas que sur mon pantalon à moi, hein !)


Résultat : encore un pantalon pour la mi-saison dont je suis contente, qui m'a permis d'expérimenter et de constater mes progrès au fil du temps ... mais toujours pas un pantalon fidèle au modèle, haha !


Pantacourt Alibour in "Couture pour femmes" de Viviane Sentilhes alias Etoffe Malicieuse.
(porté ici avec un top lui aussi fait maison, une trituration du patron Airelle de Deer&Doe)

lundi 19 août 2019

cahier de bord récup

Les jours passent ... il est bientôt temps de penser "rentrée" (noooooon !! je veux encore des grasses matinées et des jours à bouquiner !)


L'expérience aidant, j'ai au fil de mes années de prof trouvé mon outil adapté pour la gestion des notes (que ce soit les notes chiffrées par classe ou les notes prises au fil des jours sur divers sujets). J'utilise un cahier que je divise en 4 sections (le nombre de mes classes), dans chacune je colle au début les infos relatives à la classe (photos, liste de noms, tableaux par trimestre pour relever les notes) et écris au fil du temps les contenus de cours, les devoirs donnés et les infos liées aux conseils de classe. A la fin du cahier, je prend les notes lors des réunions. Toute une année en un seul cahier, c'est pour moi très pratique (mes préparations de cours sont ailleurs, par contre).


Bref, j'ai quelques fois acheté pour cet usage un cahier basique. Mais depuis plusieurs années, je réutilise les cahiers à peine entamés des enfants ; il s'en trouve toujours et ça me fait mal au coeur de m'en débarrasser. Je déchire proprement les premières pages écrites, puis je customise ! Si les cahiers en question ont trop peu de pages en reste, j'agrafe 2 cahiers entre eux puis les relie dans un protège cahier.

Cette année, j'ai utilisé une page de papier musique décorée à la plaque de gel, sur laquelle j'ai collé des fragments d'illustration trouvée dans un livre de boite à livres (ma nouvelle source de trésor que j'explore partout où je passe !). Dans les chutes de l'illustration découpée, j'ai encore réalisé des formes à l'emporte-pièce pour compléter l'ensemble.

le cahier d'origine avait une couverture plastique transparente,
ce qui explique que l'on voie l'envers de mon collage

Ce collage papier est fixé sur la couverture de mon cahier par du simple scotch, bande après bande. La pose du scotch est loin d'être parfaite, mais je suis en amour avec mon beau cahier zéro déchet !

vendredi 16 août 2019

le retour du sacake

Comme elle pensait du bien de mon sac à cake cousu dernièrement, je ne suis pas allée chercher plus loin comme idée cadeau pour son anniversaire, en réponse à son propre cadeau d'autant plus apprécié qu'il était absolument inattendu !

et en plus, c'est tellement pratique de coudre un truc pour la 2e fois !
ça se fait les yeux fermés !

le bouton parfait n'existant pas, j'ai coloré au vernis à ongles un bouton métallique ...
espérons qu'il durera ??

même tissu intérieur que le mien,
avec en prime le gâteau, cette fois ! (aux premières mûres de la saison)



mardi 13 août 2019

le pantalon maudit ! (pantacourt Alibour)

Je pourrai dire que si j'ai gagné des cheveux blancs cet été, ce n'est pas parce que j'ai eu un an de plus mais bien à cause de ce fichu pantalon ! 

le top est fait maison et détaillé ici

J'avais le livre depuis longtemps, et l'envie de coudre ce pantacourt depuis le début, mais ... coudre un nouveau patron de pantalon, c'est toujours un peu une aventure ! C'est LE vêtement par excellence qui mérite ajustements, et qui peut tout aussi bien ne jamais tomber correctement sur soi. En plus, je n'ai pas trouvé beaucoup de pantalons cousus avec ce patron sur internet, histoire de se faire une idée des morphologies adaptées au modèle ou pas ...


Il s'agit donc du pantacourt Alibour du livre de Viviane Sentilhes Couture pour femmes (vous avez vu dans l'article lié ?! C'était déjà le pantacourt que j'avais mis à l'honneur en première photo de l'article !). De ce livre, j'ai déjà cousu la jupe Caltha que j'aime beaucoup même si la raideur de mon tissu rend les plis pas aussi gracieux que prévus. A l'époque le choix de la taille avait déjà été problématique (j'aurais dû couper du 44 d'après le tableau de tailles, j'avais choisi le 40 et raboté en plus). Je reconnais que si on associe cambrure et ventre un peu proéminent ça modifie complètement les ratios de taille et que le patron n'y est pour rien ; il n'en reste pas moins que le choix est difficile.
Cette fois j'ai synthétisé les indications du tableau de taille (44 taille, 40 hanches) en prenant du 42 partout (et pour les quelques pantalons du commerce que j'ai, je suis souvent au 40).


Bref, j'ai donc choisi de simplifier au maximum le modèle (alors que tous ses détails le rendent précisément intéressant, on est d'accord !), dans l'idée de vérifier d'abord le tombé de la taille et des jambes sans perdre de temps dans les fioritures : pas de déco sur les poches, bas de jambes droits au lieu de découpés, pas de passants de ceinture. J'ai eu de l'inspiration en faisant cela, vu toutes les galères de la suite ! 
J'ai choisi un tissu sur lequel je n'avais pas de coup de coeur particulier (pour un test, donc), et il est vrai qu'un uni convient plutôt mieux à un pantalon que des motifs. Au final, j'adore sa couleur et sa texture pour un pantalon, je trouve qu'il a un rendu très classe, mais quelle GALERE absolue à coudre !!! C'est un mélange coton/acrylique moiré qui évoque le shantung en moins texturé (quand je vois les photos, j'ai l'impression en fait de porter un pantalon en papier kraft froissé !!!), trouvé en recyclerie. Le tissage est hyper serré, et alors même qu'il n'est pas si épais, je n'ai pas réussi à trouver une aiguille pour la machine qui passe vraiment bien (la MAC faisait un bruit de tous les diables, j'ai cru qu'elle allait rendre l'âme). Idem pour le fil, mon premier fil coton de la bonne couleur passait difficilement, j'ai dû me rabattre pour toutes les coutures non visibles sur un gris acrylique standard qui passait mieux.


A cause de ces difficultés pour perforer le tissu, les coutures sont réduites à leur essentiel ; point de jolies finitions pour la parmenture de ceinture, par exemple. Les poches plaquées sur les fesses sont horribles : je n'ai pas réussi à suivre l'arrondi de la couture du fait de la raideur du tissu et des surépaisseurs, du coup elles font des angles atroces (mais je suppose que les gens n'ont pas le regard sur mes fesses en permanence !). Et les ajustements que j'ai fait pour suivre la cambrure (que j'ai bien réussis pour la partie raccord des jambes arrières mais pas du tout pour la pièce de ceinture qui baille) ont laissé des traces de "découture" dans le tissu, beurk ! Enfin, le zip qui n'a pas la bonne couleur (comme d'habitude, puisque je fais avec le stock) est un peu trop visible du fait que je me suis ratée sur la pose : comme une débutante (pire, même, car je n'ai jamais fait une bourde pareille !) j'ai clipsé sur la machine le pied pour fermeture éclair à l'envers, donc forcément ma MAC a bien renâclé à la couture !
Comme dit le dicton, quand ça veut pas, ça veut pas !


Enfin bon, je note ici toutes mes mésaventures dans l'idée de NE PAS les refaire pour la prochaine occurrence de ce pantalon - car la forme me plait énormément sur moi et j'ai envie de tester de nouvelles variations : ajout de poches italiennes devant, peut-être adapter la ceinture pour obtenir une taille basse (même si cette taille au nombril est relativement confortable, contre toute attente) ... ou tout bêtement suivre les détails proposés dans le patron, soyons fous !!

coucou jolie chute fleurie !

samedi 10 août 2019

blouse doublement japonaise

Est-ce que cette photo ne vous donne pas affreusement envie, comme à moi ?!
Miam, du tissu avec des motifs japonais ! ... Miam, un joli bouton ancien ! ... Miam, du doré !!!



J'ai eu la chance de recevoir un coupon de ce magnifique tissu (qui aurait eu peu de chance de rejoindre mes stocks si ça n'avait dépendu que de moi ... trop "luxueux" pour que j'ose me l'offrir !).
Et oui, c'est donc lui le coupon précieux.

Et je suis allée à l'encontre de ma tendance spontanée qui est : "ce truc trop beau trop précieux, gardons-le bien caché pour ne pas prendre de risque" ! (risque de quoi, je vous le demande ... ! Risque de gâcher, de se tromper ?! C'est idiot, mais en l'occurrence je me soigne, vous voyez !)

Bref, j'ai donc dû trancher entre les 2 usages que je voyais au coupon : coudre une jolie robe d'été de forme sobre, pour des circonstances un peu exceptionnelles ... mais j'ai déjà au moins 12 robes d'été ; ou bien remplir un besoin de hauts pour la saison froide (portés sous des gilets bien sûr, mais susceptibles d'en sortir puisque dans les bâtiments où je travaille il fait souvent trop chaud - même en hiver).


Et c'est ... un haut, donc ! Précieux tissu ou pas, au moins il sera porté et vu et j'en profiterai !

J'ai repris un patron déjà décalqué et cousu, mais pas pour moi (bon sang, il y a 5 ans déjà !!!). C'est la blouse n°26 du livre japonais Elegance et Sobriété en taille M (pour mon 38).

MAIS il faut noter les modifications suivantes qui rendent ce patron adapté à ma taille :
- je n'ai pas fait les plis religieuses du plastron : j'ai pris la pièce avec les plis marqués sans faire les plis, donc cela élargit la carrure, qui n'aurait donc pas été suffisante en suivant strictement le patron.
-de ce fait, les fronces de la partie basse (sous le plastron) sont moins serrées, cela évite ensuite l'effet montgolfière.
-de ce fait également, la pièce de col n'est pas assez longue pour faire le tour de l'encolure, mais je l'ai gardée telle quelle donc mon col ne "joint" pas au niveau des boutons, j'aime bien cet effet.
-étonnamment, la partie dos se raccorde parfaitement à mon devant alors qu'il est un poil plus large que prévu. Tant mieux !
-je n'ai pas froncé le haut des manches, de manière générale je déteste l'effet "manche de princesse qui froufroute".
-enfin, j'ai allongé les manches et le buste de 6cm


J'ai mis 5 boutons à la fente d'encolure, comme prévu par le patron, mais je crois que j'ai mal regardé leur placement, à la réflexion, le plus haut aurait dû être encore plus haut. Mais en réalité, les 3 plus hauts ne seront jamais fermés, c'est vraiment trop serré, sinon.
Ces boutons ... ah je les adore ! Encore de petites merveilles (à mes yeux), en métal, héritées des boites à boutons des ancêtres. Ils sont un rien kitshouilles, mais je trouvais qu'ils étaient totalement accordés au tissu à fleurs !


La forme générale n'est pas ajustée, mais ça on a l'habitude avec les patrons japonais et moi j'adore, ça me convient très bien. On n'a pas l'effet baleine non plus. Le col est cependant plutôt ras du cou, et en plus je ne l'ai pas bien réussi : j'ai dû tirer un peu trop sans m'en rendre compte à la pose, du coup il vrille très légèrement, juste de quoi ne pas tomber bien. Mais là encore, puisque je vais porter l'encolure ouverte, ça n'est pas trop gênant.

Et pour finir, le dos est tout simple, d'une pièce sans détails particuliers, mais il n'est pas démesurément large comme c'est parfois le cas en couture japonaise.


En voyant les photos, une idée me vient : si je refais ce modèle un jour, je verrais bien un bas de forme légèrement liquette, avec des arrondis sur le raccord devant/dos, et pourquoi pas même un dos un peu plus long que le devant ... A suivre !

mercredi 7 août 2019

robe fruitée (Arum + Solveig)

Pour terminer un coupon précieux bien entamé déjà (vous verrez bientôt pour quoi), j'avais en tête une idée de robe bien précise. Mais pas de patron adapté.
J'ai donc dû faire de la bidouille de patrons existants, couper, coller, recouper, et recoller !
Et faire un essai avant d'attaquer LE tissu.

Heureusement que l'essai me plait ! Car j'ai fait tout ça pour découvrir que, avec ce "patron"-là, mon reste de coupon ne serait pas suffisant, et je n'aurai jamais la robe imaginée !!!


Mon envie, c'était donc : une robe courte, à la taille pas trop marquée, mais pas un sac non plus au niveau de la cambrure (donc nécessité de pinces de dos). Et des manches-qui-n'en-sont-pas, c'est à dire simplement de petits mancherons à même.


J'avais 2 patrons qui, en théorie, combinés, donnaient le résultat voulu.
Et je suis contente d'avoir réussi ! Les spécialistes diront que ça n'était pas bien compliqué, n'empêche que le doute est toujours là quand on se lance dans ce genre de triturage !
Il s'agit donc des robes Arum de Deer&Doe, et Solveig d'Annabel Bénilan (du livre Vestiaire Scandinave, et dont je n'ai pas trouvé beaucoup de réalisations sur internet).


Bref, j'ai testé mon patron sur un bout de coton un peu fin, que j'avais hérité d'une collègue cousant autrefois. Des couleurs en provenance directe des années 80 !!
J'adore le résultat, c'est une robe qui sent vraiment les vacances : comme les couleurs des cabines de plage juxtaposées sur le sable, comme les couleurs des sorbets (bien chimiques, oui !), voire les couleurs d'un coucher de soleil flamboyant sur la mer !


J'aime la robe telle quelle, mais j'aime bien aussi ceinturé comme sur les premières photos (avec une jolie ceinture fantaisie faite main par une copine de blog !).


Et ce qui me rend fière fière fière, ce sont les raccords de rayures sur les côtés et même au dos, malgré les courbes des découpes princesse !

... Mais du coup, mon projet pour la fin-de-coupon-précieux tombe à l'eau, il faudra que je trouve autre chose !

dimanche 4 août 2019

robe salopette Bernette

Modeuse contrariée dans l'âme, ma chère miss A lorgne souvent sur les nouveautés que tout le monde porte, en sachant fort bien que dans cette maison, on ne change pas de garde-robe tous les 6 mois, et qu'on ne consacre pas au sujet des budgets démesurés.
Par contre, lorsqu'elle parle de cousu main, elle peut tout obtenir de moi (ou presque !!!). 

Même si, en l'occurence, cette robe-ci a été cousue main par elle-même, à 95% (j'ai fait le zip).


Elle a cherché sur internet des patrons correspondant à ce qu'elle cherchait, et on a dégoté cet obscur patron de robe salopette Bernette, qui a l'immense mérite d'être gratuit bien qu'on n'ait trouvé aucune trace de réalisations (depuis qu'on a terminé, bien sûr, j'ai trouvé ça : le temps qui file, qui est de façon amusante dans la même couleur, pour une fille du même âge !!).
Heureusement qu'il ne s'agit pas d'un modèle forcément ajusté car les photos de présentation du modèle ne permette absolument pas de se rendre compte du tombé global.


Les explications sont en français (et cela doit être récent car l'autre couturière avait des explications en allemand il y a un an).
Elles sont malgré tout assez succinctes. A tel point que j'ai fait une boulette (en guidant la demoiselle dans les étapes), mais qu'on a rattrapée.
De même le choix des tailles est aléatoire : on a pris la taille 38 pour elle qui fait du 36-38 dans le commerce, et d'après le tableau de taille. Mais cela donne une robe assez loose, la ceinture n'est pas du tout ajustée (pour ma part, j'aime bien comme ça, c'est super confortable ! Cela convient à la demoiselle, même si je crois qu'elle aurait préféré une taille en dessous).
La longueur finale est celle du patron, on n'a rien changé.


Pour décrire un peu mieux le modèle (que ne le fait le site Bernette) afin que l'éventuelle couturière sache à quoi s'en tenir :
-les bavettes devant et dos sont doublées, la partie visible est en 2 parties assemblées au centre et surpiquées
-les jupes dos et devant sont aussi en 2 parties assemblées surpiquées.
-la robe se ferme par un zip et un bouton jean sur le côté de la taille. 
C'est d'ailleurs là que j'ai bidouillé : il s'agissait d'une fermeture éclair cachée (type fermeture de jean) mais les explis étaient fumeuses, et on a décidé de simplifier en faisant une fermeture visible (mais cachée au maximum quand même, vous suivez ?!). Et au-dessus du zip vient la boutonnière. En voyant que la pièce ceinture dépassait (=était plus longue que la taille de la jupe) je l'ai bêtement recoupée alors que bien sûr il fallait un surplus pour venir recouvrir le bouton sous forme de boutonnière. Bref, j'ai improvisé une bride pour venir accrocher le bouton, ça passe.


De même, au moment d'acheter toute la quincaillerie pour les bretelles, je me suis loupée et ai oublié les anneaux pour fixer le surplus de bretelles ; la demoiselle fait un noeud à la sauvage, et ça fait bien l'affaire !


Pour le tissu, c'est une toile de coton épaisse, genre jean, de Mondial Tissus. On a pris 1,1m comme indiqué en fourchette haute sur le site, et il fallait cela puisqu'en prélavant le tissu, en bon tissu de coton, il a réduit un peu. Entre le tissu et le matériel (zip, boucle ceinture), ça donne une robe à pas loin de 20€ quand même (j'ai un peu oublié, mais je m'étais dit qu'on aurait quasiment trouvé moins cher dans le commerce). 


Espérons maintenant que cette robe sera portée ! Elle se perd un peu au milieu de la garde-robe de la miss, mais je pense quand même qu'elle y accorde plus de valeur que les autres trucs de fast fashion auxquels elle succombe de temps en temps ! 
La demoiselle m'a d'ailleurs bien impressionnée dans ses progrès en couture, elle avait avant du mal à coudre droit, et ici les surpiqûres sont impeccables. Cela dit, ça reste un modèle facile à coudre (juste ; attention sur la fermeture ! Mais on trouve de parfaits tutos vidéo pour installer une braguette jean ailleurs sur internet, et c'est ce qu'il aurait fallu ici)

jeudi 1 août 2019

mini besace au tissu fait maison

Avec mon tissu imprimé maison, j'ai fait un 2e objet : une mini besace spéciale vacances, petite mais juste suffisante pour téléphone + portefeuille + sous !

J'ai dessiné le patron aux mesures et formes qui me convenaient, avec une très légère épaisseur et un rabat qui ferme par pression pour éviter que tout ne se casse la figure comme dans ce modèle-là.


Les matériaux étaient tous en stock :
-2 carrés imprimés par mes soins il y a déjà quelques mois, pour l'extérieur
-le reste du coupon turquoise de ma trousse de toilette brodée
-une cordelette de récup
-une grosse pression issue des stocks des grands-mères


J'ai bien aimé élaborer ce petit sac, créer le patron à la bonne taille, utiliser enfin les coupons imprimés ...
Mais je ne suis pas trop sûre du résultat : original, ou juste très moche ?!


Disons que j'aime beaucoup les effets produits par cette méthode de peinture/impression, mais je ne suis pas sûre que ça rende bien comme tissu unique (et non en mini touches ajoutées à de l'uni) sur un accessoire ... Je ne suis pas sûre non plus de l'accord turquoise et marrons ...


Bon, disons qu'au minimum l'objet est fonctionnel et je suis contente en le regardant de savoir que chaque détail est fait maison !


Et pour finir une photo horrible (bonjour les plis du haut et la jupe qui part en avant dans cette posture !), qui permet juste de visualiser la taille de la mini besace !


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