vendredi 6 mai 2022

chemise bicolore du printemps

Parfaitement assortie aux fleurs de saison, ma nouvelle chemise !!


Alors, chemise, oui et non, car elle était nettement plus simple à réaliser qu'une vraie : pas de col, manches à même, peu de boutonnières ... Mais enfin, elle y ressemble un petit peu !


Il s'agit encore d'un patron japonais (j'ai décidé de beaucoup plus exploiter les livres achetés un peu compulsivement dans ma "jeunesse") : la chemise du livre Lisette. Je l'ai faite en taille S - le choix des tailles est toujours délicat car les mensurations données sont souvent larges, mais c'est la carrure qui est le plus étriquée, et pour cela peu d'indications sont données. Donc il faut un peu se lancer à l'aveuglette. En l'occurrence, ici j'ai de la place en largeur de buste, mais il aurait fallu la taille au-dessus pour les épaules.


Contrairement aux tissus choisis dans les livres japonais, je suis trrrrrrès loin des neutres noir-marron-vert-blanc ! Au contraire, j'en profite pour tirer parti des derniers petits coupons : le jaune était grand lorsque je l'ai reçu (une couturière qui ne voulait plus l'utiliser) mais je l'avais déjà bien exploité, et le violet était par contre tout petit, donc impossible d'y caser un vêtement entier. Bref, j'ai joué au puzzle pour couper les pièces jaunes, mais moyennant des restes de la taille d'un quart de mouchoir, j'ai réussi !


La couture est ultra simple, comme toujours avec les patrons japonais ; et ça me va très bien ! J'ai eu une époque où j'avais le temps et l'envie de me lancer dans des choses plus techniques, mais maintenant je sais que j'aime porter des vêtements confortables, et simples de forme, avant tout. Donc inutile de passer par des modèles à 17 pièces. J'ai même encore simplifié en n'entoilant pas les parementures ; à vrai dire le résultat est toujours trop cartonneux une fois entoilé, alors que ce coton jaune a déjà une belle tenue.

Comme d'habitude, j'ai par contre transpiré pour les boutonnières, c'est toujours un jeu de roulette russe pour arriver au bout sans encombre (c'est-à-dire qu'on risque le mâchouillage de tissu ou la largeur du trou insuffisante). Au final, le coton reste une valeur sûre pour cette étape et fait moins d'entourloupes que d'autres matières !


Les boutons sont du stock : j'aurais voulu des boutons violets sur la partie jaune, et jaunes sur la partie violette, mais je n'avais pas, et pas question d'attendre la prochaine virée en ville ! Et j'aime l'idée d'utiliser les boutons légués par les diverses grand-mères de la famille... Ceux-ci sont en jais, c'est discret mais ils sont précieux à leur façon !

Enfin quelques petites photos de la chemise portée, histoire de voir que les longueurs sont quand même un peu courtes de partout (et je mesure seulement 1,65m) ! J'ai bien suivi le patron, mais à refaire, j'ajouterais de la longueur surtout au buste (15cm, je pense).


On voit bien que les emmanchures ne sont pas en forme, et provoquent des plis, mais franchement je m'en fiche !


De dos, la raideur du tissu donne vite des lignes brisées visuelles, mais c'est aussi cette raideur qui structure le vêtement vu de profil de façon nette, et ça j'aime bien :




Et on finit avec le look d'ensemble : du noir pour le bas obligatoire pour éviter de faire trop clown !












4 commentaires:

  1. Je la trouve sympa cette chemise, j'imagine beaucoup d'associations de tissus. Et genre 0 déchet et récup boutons c'est OK

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  2. j'aurais pas parié sur l'association de tissu mais ça fonctionne. Et comment tu fais pour bien porter une tunique sans pinces poitrine? ça tombe très bien sur toi!

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    1. tu veux le truc ?! attention roulement de tambour ... tadam : ne pas avoir de poitrine, hahahah !!!!

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