boléro-dingo

Il y a très longtemps, j'avais acheté un coupon improbable : fond noir, fils de laine "collés" dessus. Il était temps de l'exhumer des tiroirs pour tenter d'utiliser un peu mes stocks.

J'avais aussi 2 mini coupons de lainage noir, chacun a donné 1 manche !

Le coupon principale (je n'avais pas bien regardé à l'époque) était en fait une sorte de jersey. Donc j'ai choisi de doubler le corps avec un tissu chaine et trame pour éviter les déformations.

Il me restait un petit bout de voile de coton parfaitement dans les couleurs ! La couture, contre toute attente, n'a pas été très compliquée, le tissu aux fils de laine n'a pas posé problème. Quelques boutons de nacre, un biais de couleur plutôt neutre pour les finitions, et voici la veste qui ne passe pas inaperçue !

Patron : boléro du magazine Coudre c'est facile n°2. Manches allongées.

 

le gilet sans fin !

Si je vous dis que le tricotage de ce gilet s'est étalé non pas sur des mois, mais des années, vous proposeriez quel nombre ?!!

Pas sûr que vous oseriez monter au nombre exact, qui est bel et bien de ... 11 ans !!! Et ce n'est clairement pas la difficulté de l'ouvrage qui explique cela !!

Il y a clairement eu une faille spatio-temporelle entre le début et la fin de cette réalisation, j'ai visiblement boudé le tricot au profit du dessin et de la peinture !

Bref, grâce à une opportunité inattendue -des après-midi tricot multigénérationnels dans le village voisin- je m'y suis remise, et en fait il ne manquait que quelques heures de travail pour finir. Même si parmi ces quelques heures, j'ai dû aussi raccommoder les trous de mites qui étaient nés entre-temps ... Grrrr !

Voilà donc un gilet tout simple, tout chaud (pas du tout pour cette saison, donc !), que j'avais planifié pour aller avec une tunique cousue il y a bien longtemps !!

Modèle gratuit sur Ravelry : Garter stitch swingy sweater (avec possibilités de personnalisation sur la longueur des manches, placement des boutonnières ...)

Les boutons sont 2 beaux specimens en nacre hérités des grands-mères.

chauffe zoreilles de Rosie

Voulu depuis plusieurs hivers, et enfin cousu en quelques minutes aux vacances de Noël ! Ce petit accessoire tout simple est fait de chute de cotonnade, et récup du lainage d'un manteau (que j'ai volontairement feutré à la machine à laver).

Je ne me suis même pas creusée les méninges pour le patron : je suis partie d'un tuto en vidéo, bien expliqué (même si je n'aime pas les vidéos, qui font perdre du temps ! je préfère glisser très vite de photo en photo pour comprendre en gros une idée).

Cette alternative au bonnet est super pratique quand il ne fait pas trop trop froid mais quand même, et que je porte les cheveux relevés ne rentrant pas dans un bonnet !

Photo non contractuelle, mais qui montre le petit air "Rosie the Riveter" de l'accessoire !

tuto : transformer un pull tricoté en veste

C'est un petit tuto un peu improvisé ; je bricolais mon truc dans un recoin sombre de la maison quand je me suis dit que ça pouvait être intéressant de montrer les étapes.

J'avais déjà tenté cette opération il y a quelques années, mais avec une finition différente, un peu moins satisfaisante ... j'ai amélioré la chose !

Voici donc une tentative d'expliquer comment arriver à cette veste ci-dessous ; avec quelques photos d'étapes un peu approximatives ...

 

... en partant de la même chose mais en pull ! Il s'agissait en effet d'un pull acheté quand j'étais jeune adulte, en pure laine et tricoté main. Je l'ai pas mal mis à l'époque, mais je trouve désormais peu pratique les gros pulls qui en plus serrent un peu trop le cou. Il trainait donc depuis des années au fond d'un placard - on verra si la nouvelle version sert davantage.

Pour commencer, il faut passer un fil très visible sur la ligne du milieu devant : je mesure, épingle, puis passe ce fil en formant de grosses bouclettes bien identifiables.

Ensuite, j'ai cousu des 2 côtés de cette ligne les 2 parties d'une fermeture éclair séparable. Par chance, j'avais en stock, issue de récup, un zip séparable de la bonne longueur et bonne couleur !

Il faut bien coudre les 2 moitiés "à l'envers", comme on le voit ci-dessus : dents vers l'extérieur. Le bord extérieur du ruban du zip longe exactement le fil contrastant. J'ai cousu tout simplement au point droit, à la machine à coudre, avec un fil de la bonne couleur. Cela passe sans problème sous la machine.

Vient ensuite l'étape critique où l'on coupe sur le fil ! Et où l'on se répète en boucle "ça va bien se passer, la laine ne va pas se détricoter aussitôt !" De fait, les premières coutures réalisées pour maintenir le zip contribuent à fixer déjà le tricot.

Puis je consolide la zone coupée par un zig-zag, un peu large pour bien prendre le ruban du zip et les brins de laine coupée (photo ci-dessus).

Enfin, je ramène les dents du zip vers le centre (les unes en face des autres, disons, au lieu qu'elles se "tournent le dos"), et je fais de chaque côté de l'ouverture une surpiqûre au point droit qui fixe le ruban du zip à l'envers du tricot (on la distingue sur la toute première photo).

Et voilà, l'affaire est faite ; solide et fonctionnelle...

Le seul problème : on n'a qu'une envie, passer à la moulinette tous les vieux pulls oubliés pour en faire des vestes bien plus pratiques !

du bleu plein le pull

Oui, mais un beau bleu Klein, c'est la Klasse !

Pas grand-chose à dire sur cette petite couture efficace :

-un tout petit coupon de laine bouillie soldée - pour un projet sans manches, donc !

-un patron déjà cousu (Burda je-ne-sais-quel-numéro ...) et tellement rapide (sauf quand on se rate sur le biais d'encolure comme moi, j'ai dû refaire en tirant bien pour éviter que ça ne baille)

Soit couleur + chaleur = la recette gagnante en hiver pour moi !

Et en plus, c'est l'occasion d'assortir et mettre en valeur le magnifique bijou tissé pour moi par Manou, fidèle lectrice, il y a longtemps (tu as vu, j'ai raccourci la chaîne, j'aime bien comme ça !).

le poncho à la pomme

Je l'avais vu sur son dos, je l'ai retrouvé dans ce mag' quand je l'ai acheté (version traduite donc), il me restait un bon bout de lainage vert bouteille de cette robe-là : tous les ingrédients étaient réunis pour passer enfin à l'action. Presque 2 ans après tout le monde, et alors ?! 

Voilà donc le poncho-cape, 5 morceaux en tout et pour tout (dont les 2 moitiés de la capuche !), pas du grand art, donc.

je confirme : le lainage est plein de traces de plis ...

mais est-ce qu'on peut vraiment repasser ces matières-là ??

moi je ne sais y faire qu'avec le coton, alors dans le doute ...

Mais j'ai un peu corsé l'affaire car je voulais doubler l'ensemble pour plus de tenue, et que ça soit encore plus chaud (le lainage vert est plutôt fin). Donc doublure en coton bien vif (encore une fois, j'ai lamentablement échoué à produire quelque chose de passe-partout ...). Et triplure en polaire assez moche qui me restait. Ce qui a bien compliqué la réalisation quand même, pour bien coudre un extérieur et une doublure et non 2 extérieurs (certaines pièces se ressemblent pas mal).

100% hand-made, dites donc ! la tunique, le jean ...

Bon, je suis arrivée au bout. Et je rêvais depuis quelques temps de coller quelque part ces brandebourgs faits maison, donc c'était l'occasion. Quelques mètres de biais coupés dans le même tissu que la doublure et hop (j'aime bien le rendu mais il faut bien avouer que ce n'est pas extrêmement pratique à attacher, du moins ce n'est pas rapide).

A prévoir lors de la réalisation de ces brandebourgs : il faut s'entraîner un peu pour resserrer de façon harmonieuse le cordon en forme de boule, ce n'est pas évident.

merci Marion pour le tissu à la pomme

Si c'était à refaire, je bidouillerais pour rallonger la partie qui descend sur les bras pour couvrir un peu mieux. En même temps, avec cette forme de poncho, on ne s'attend pas à pouvoir traverser le blizzard à l'abri, mais enfin, ça pourrait facilement devenir encore plus douillet.