A la cuisine, depuis plusieurs années, nous utilisons au plus simple du savon de Marseille et quelques accessoires tels que brosse et "tawashi" (éponges de récup et lavables). Ces ustensiles ont leurs propres contraintes d'usage ; telles que le besoin d'être centralisés et de pouvoir s'égoutter correctement ...
J'ai donc réalisé avec plaisir un repose-savon taille XXL (car on achète le savon en gros cube d'une dizaine de cm de côté !) et un gobelet percé ...
Une bonne occasion de travailler le sgraffito, une technique que je me prends à adorer : on dépose sur la terre sèche mais pas cuite de l'engobe (terre colorée qui va sécher elle aussi) que l'on vient gratter ensuite.
Le seul bémol est que les engobes à disposition n'offrent pas de couleurs très soutenues : alors j'ai repris les zones les plus larges à l'émail rouge qui lui, est beaucoup plus intense et à mon goût.
Le petit bol percé est fait selon la technique de modelage en pincé : on pose une boule de terre dans sa paume et on vient la creuser peu à peu de l'autre main. Pas si simple pour monter des bords réguliers et avoir des côtés de l'épaisseur voulue sans s'affaisser ... un travail de douceur et de patience, qui évoque les gestes les plus archaïques ...
Et pour finir, du sgraffito aussi pour la déco !
C’est drôlement joli ! J’ai eu une période tawashi, que j’avais tissés à partir de vieux maillots en coton bio (les chaussettes et collants contenant dans leur très grande majorité des fibres synthétiques) ou tricotés dans de la ficelle mais ils ont fini par s’user et je n’ai pas reconduit l’expérience… J’avais lu qu’il fallait les changer après chaque utilisation, j’en avais donc fabriqué un nombre conséquent, et c’était tout de même assez contraignant…
RépondreSupprimerj'en ai plein aussi, et les change très très souvent, mais je n'ai jamais trouvé ça pesant car à 6 on fait pas mal de lessives !
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