cadeaux à 4 mains

ll y a déjà plusieurs mois, la grande (9 ans) a cousu pour ses frères.

Comme c'est à la fois de la couture basique accessible aux débutants et du résultat "utile", j'ai pensé que ça pourrait un jour inspirer quelqu'un à la recherche d'idées pour coudre avec des enfants (histoire d'apprivoiser la machine) ...

Il y a donc un "snood" (un col, quoi) en polaire et velours, décoré d'appliqués en polaire et de croquet.

Et puis un petit jeu de morpion, idée vue sur le magazine Fait-Main (mais les dimensions proposées -1mx1m pour le tapis !- ont été considérablement réduites), présenté dans son pochon assorti.

Et j'espère pouvoir vous montrer dans les jours qui viennent les cadeaux cousus pour Noël avant le Noël prochain !

avent ... qu'il soit trop tard

Avant d'être totalement hors-saison (ma spécialité, désormais), je voulais vous toucher deux mots de notre calendrier de l'Avent mouture 2012 (autrement dit, les sanzenfants peuvent passer leur tour cette fois, ça risque de ne pas les captiver).

Comme vous le savez peut-être si vous étiez déjà lecteur il y a ... hum, 4 ans, ma foi, ça nous rajeunit pas ...bref, je ne suis pas fan des calendriers, aussi beaux soient-ils, remplis de chocolat bas de gamme (le genre qu'on fuit comme la peste le reste de l'année, alors pourquoi plus au mois de Décembre ??) ou de cochonneries en plastique made in China (alors qu'on passe le reste de l'année à cocoricoter qu'on achète Français).

Et puis, comme je l'ai lu il y a quelques temps sur un blog dont le nom m'échappe, qu'est-ce que Noël sinon un temps où on a juste envie d'être ensemble et de passer de bons moments ? Oui, ça sonne très niaiseux, mais cela m'a tout simplement justifié dans mon envie confuse de "choses différentes" dans mon calendrier.

Donc mon calendrier n'est pas très beau (emballages cousus à la va-vite dans du papier recyclé puis suspendus à un anneau par de la ficelle, le 30 novembre au soir avec Monsieur !). Mais même notre rejeton le moins enclin à s'épancher sur ses sentiments le qualifie de "super" !

Et donc, si ça peut vous intéresser, je vous livre ce qu'il y a dedans.

-des paper toys Père Noël

-de quoi faire une séance photo rigolote 

-des sachets contenant le matériel pour divers bricolages : boule, guirlande de sapin (vue sur Pinterest), petit lutin ...

-des bons pour voir un petit dessin animé de Noël ensemble, pour apprendre une chanson de Noël ensemble (le père Noël est enrhumé + ses paroles)

-les ingrédients pour diverses gourmandises à cuisiner ensemble (par exemple : flacons de sucre doré pour des truffes à rouler dedans)

-des coloriages

-des histoires de Noël à lire puis illustrer ensemble

-un bon pour écrire ensemble des cartes à envoyer (écrire au stylo-qui-brille et coller le timbre, ils adorent !

-un bon pour préparer un cadeau pour la maitresse (en l'occurence, des friandises !)

-des bougies pour se faire un repas à la bougie

-un bon pour fabriquer une couronne avec les ingrédients du jardin

-un bon pour une balade à "la ville" toute illuminée (!)

Ca demande de se faire un petit planning à l'avance pour ouvrir les paquets les plus chronophages les jours où on a le temps mais ça en vaut la peine !

Et maintenant, si vous avez des idées de trucs à mettre dans les petits paquets, j'attend avec impatience vos idées (je collecte d'ores et déjà pour l'année prochaine !)

A moi le froid !

Le voici, le voilà, LE manteau !

Cela fait déjà 3 hivers que je voulais renouveler mon manteau, 2 hivers que j'avais un début d'idée, et il a donc fallu attendre tout ce temps pour passer à l'action ?!

Le cahier des charges :

-manteau chaud (c'est une banalité, certes, mais ce qu'on trouve dans le commerce, bah je trouve que ça ne remplit pas toujours bien ce critère)

-manteau lavable at home !! Les lainages c'est bien beau, mais comme ça demande à être dégraissé = emmené hors de la maison, je suis sûre d'avance que le jour où je voudrai ranger les manteaux, j'aurai la flemme / j'oublierai de le faire dégraisser avant. Et comme j'ai essayé une fois le lavage maison de manteau en laine, ce qui m'a valu de perdre une taille au passage (avec la doublure qui, elle, garde son format d'origine et se débine par le bout des manches - c'est ravissant), je préfère opter directement pour des tissus que je saurai entretenir moi-même. Et pour respecter le premier critère, ça donne : velours dehors, polaire dedans.

-une doublure en tissu "naturel" : j'ai horreur des doublures synthétiques, je trouve ça non seulement moche mais désagréable à porter. Donc, quoi qu'en disent les expérimentées de la couture de manteau, j'ai choisi une simple cotonnade en doublure y compris pour les manches. Certes, ça ne glisse pas très bien à l'enfilage, mais le modèle n'est pas trop serré et puis je sais tenir mes manches de pull quand j'enfile mon manteau, moi (pas comme les enfants !).

-du sobre, donc noir, car mon précédent manteau orange n'est quand même pas très classe sur une jupe rouge, par exemple. 

Le patron : 

après moultes hésitations devant les patrons de manteaux "classiques" (qu'on trouve facilement dans le magazine Burda, par exemple), qui tout en n'étant pas moches, ne me correspondaient pas vraiment, j'ai découvert le manteau patchwork de Lalimaya (merci Marion pour le prêt). Et ça, oui, c'est mon style ! En plus il se trouve que sa construction est d'un niveau de difficulté très inférieur par rapport aux manteaux traditionnels.

Les pièces tombent bien en face les unes des autres, les tailles correspondent (j'ai fait un 42 pour mon 40 habituel afin de n'être pas trop serrée et pouvoir porter des gros pulls dessous). J'ai juste choisi de raccourcir le pan du devant qui descend plus bas que l'autre, j'ai trouvé que la ligne bien nette allait mieux à un manteau plutôt classe au final.

Les explications sont peut-être un peu sommaires, avec des photos explicatives assez peu parlantes, mais comme ça reste une réalisation plutôt simple, on s'en sort.

Les tissus : 

j'avais un reste de velours milleraies noir rebrodé ton sur ton et pailleté, ainsi qu'un petit bout de velours à grosses côtes, j'ai complété en achetant 1m d'un autre velours côtelé. Soit 8 euros.

Les 2 tissus de doublure ont été troqué ou acheté d'occasion : 4 euros.

J'étais partie pour une doublure sagement dans les tons (tissu à pois noir et blanc) mais le coupon n'était pas tout à fait suffisant, donc je me suis fait plaisir en cédant à la couleur pour les manches !

Et du coup, j'ai repris ce même imprimé coloré pour me faire une grosse étiquette-signature (ce que je ne fais jamais d'habitude) : le nom en transfert sur tissu est un cadeau de Weriem.

La triplure chaude est en polaire (plaid Ikea) soit 4 euros maxi. Je l'ai mis en double pour dos et devants ; il ne fait pas chaud par chez nous en hiver !

Les boutons en nacre et métal que je trouve magnifiques viennent de mon héritage. Comme ils sont vraiment énormes et un peu lourds, j'ai renforcé leur fixation par un autre petit bouton noir sur l'envers du tissu là où ils sont cousus.

J'ai souligné certaines des coutures d'assemblage du patchwork (dos et devants) par des galons, tous noirs (contrairement aux apparences sur les photos peut-être) issus également de l'héritage. 

Au final, je suis fiérissime du résultat, qui va parfaitement avec mon châle Stripe Study tricoté cet été ; il est chaud (et pèse quand même assez lourd, à vrai dire !), il ne m'a pas coûté cher (16 euros !!) et tous les détails sont vraiment fignolés. Pas étonnant que j'ai passé un mois dessus !

Et là, vous savez vraiment tout sur le sujet, je crois, merci d'avoir lu jusque là !

la besace GB

Il parait que c'était cet été que la Grande-Bretagne était à la mode ... Ah bon ...Chez moi c'est maintenant !

 

Un petit cadeau pour une presque pré-ado qui n'aime pas le rose à paillette (oui, ça existe, ouf ! même si ce n'est pas chez moi, dommage ...).

Une occasion de tester ce patron de besace avant de me refaire un jour un sac à main pour moi (cela dit, si celui-ci ne plait pas à la destinataire, je me le garde volontiers !).

Et l'ouvrage parfait pour finir les chutes de mon jean - ce qui tombe pile pour y associer du blanc et du rouge, combinaison de couleurs qu'elle adore et qui m'a fait tilt chez elle.

Et du coup, entre le jean bien raide et la doublure en toile cirée, pas besoin de triplure et autre thermocollant. Même si en échange du gain de temps, on hérite d'une matière moins facile à travailler (car pas d'épinglage possible sur la toile cirée !).

Les boucles (de rideaux) et le bouton-bonbon sont vintage (stock de la mémé, quoi !). C'est la première fois que je faisais une bride réglable, et ça donne vraiment une touche pro en étant simplissime (et le matériel est aussi super facile à trouver). J'ai donc juste glissé dans une boucle de tissu d'un côté un anneau -pas indispensable, mais juste pour "l'effet pro"- et de l'autre côté deux.

L'écusson GB est home-made : chutes de jean et de drap blanc, trait rouge au feutre textile par manque de ruban rouge ad hoc au moment voulu.



Pour le patron : les mesures sont impeccables. J'ai pris des libertés par rapport à la doublure-triplure-etc en supprimant tout ça, ainsi que les divers renforts extérieurs ; et les brides sont faites au pif. La fermeture est également "moyens du bord" (bouton + élastique) et j'aime bien - sans compter que les attaches à cartable, c'est joli mais ça coûte un bras ! (du moins par chez moi...)

vide ton sac ! (+ défi 13)

Encore un wagon de mon train de retard ... un wagon plein de sacs en tous genres ...

D'abord des sacs pour l'été : c'est-à-dire des sacatartes, pour trimballer ici ou là les quiches des picnics de l'été. Rien de révolutionnaire, j'ai juste fait une maxi taille pour mes maxi plats à tarte. Et j'ai repris une idée vue je ne sais plus où, de combiner ensemble deux tissus de façon visible (ouah, ça c'est de l'idée, que je n'avais même pas été fichue d'avoir !!). 

Merci Marie pour les ronds psychédéliques et Marion pour les rayures.

Puis des sacs pour la rentrée : des sacabibli (dans lesquels les enfants transportent leur livre de l'école à la bibliothèque municipale). Contraintes : pouvoir y loger une BD, résistant à la pluie (ça y est, vous le voyez venir, le défi 13 ?!) ; mais pas besoin de pouvoir porter une encyclopédie non plus ! Donc j'ai cousu cette jolie toile cirée trouvée chez Toto il y a longtemps, avec du biais en guise de lanières et de renfort puisqu'elles font tout le tour. La fermeture est simplissime (qui a dit inexistante ?! pas du tout !). Les lanières sont cousues de telle sorte qu'on puisse replier le haut du sac et le maintenir fermé par les lanières tendues lorsqu'elles sont portées sur l'épaule.

Voilà donc où se cache, dans ce si long post, LA bidouille du défi 13.

Ce mois-ci, le thème est "tous à l'eau" (sauf les livres, bien sûr !)

Et enfin un sacabébé ; enfin, disons, un cadeau pour une naissance. Idée prise sur un vieux magazine Idées couture. Tout en chutes, dont ce gros vichy campagnard de mes rideaux.

Et pour finir, puisqu'on m'a sommée (et non pas assommée) de vous dévoiler tous mes secrets les plus honteux, en voilà 7 d'actualité :
-j'ai un manteau sur le feu, boudiou c'que c'est long à coudre !
-j'ai un gilet sur le feu, boudiou c'que c'est long à tricoter ! (et pourtant à manches courtes ! oui mais en taille 12 ans et aiguilles 3 quand même ...)
-j'ai(avais) 4 trolls en vacances sur le feu, boudiou c'que ça vous bouffe !
-ceci expliquant cela, j'ai expérimenté pas mal de bidouilleries en rouleaux de PQ (et ouais, faut tomber bien bas, ma pôv'dame ...)
-et sinon, reprendre le boulot après 4 ans de congé parental, boudiou c'que ça fait un choc !
-comment ça, ça fait que 5 trucs ?
-bah, oui, mais comme dit plus haut, je sors pas trop la tête du feu de l'eau ... faudrait voir à être aussi organisée qu'elle ...

Et si avec tous ces liens à explorer, vous vous ennuyez encore par ici, ben qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?! Venez faire le ménage chez moi, par exemple !

défi BO and girls show #34

Elles avaient dit "sortez vos médaillons, vos joyaux, vos perles ..." pour jouer les mâdâmes ...
Je voulais justement des boucles sans couleur précise pour aller avec tout ...

Voilà donc mes BO du jour, pleines de kibrille, de perles et d'argenterie ... pas sûr que je sois très classe avec, mais bon !

Ce qui donne, une fois porté :

Breloque métallique (un "vrai" louis d'argent !), perles de verre et fausses perles (plastique = léger)

un train de retard #3

Pour ce volet-ci de mes archives, voici les chaussons cousus cet été ; il y en a pour toute la famille !

Des mules version homme et pointure 42, en joli coton fin pour chemise (avec des reflets moirés) reste de ce pantalon, doublure en polycoton à rayures contrastées reste de cette chemise, et triplure polaire invisible, donc.

Pour enfant, le traditionnel modèle de ballerine à bride dont j'ai remplacé les brides par un  simple élastique, malheureusement pas très assorti au niveau de la couleur, mais bien pratique pour l'enfilage.
Tissus : velours milleraies imprimé donné par Lathelize reste de cette jupe, doublure en nappe chinée, triplure polaire.
Un mélange de couleurs un peu osé mais, comme la doublure ne se voit pas une fois les chaussons portés, j'aime bien l'idée du contraste que seule la propriétaire connait !

Et enfin, des ballerines "au naturel" pour un troc avec Moun (les photos sont d'elle car j'ai envoyé le paquet avant d'immortaliser les chaussons, et puis je trouve ses photos pleines de charme, bien dans son style). Les tissus -coton- viennent de trocs et de dons.

un train de retard #2

Parmi les vieilleries, voici un petit élément de déco qui ne paye pas de mine, mais que je me suis régalée à imaginer avec plein de détails "subtils" pour contrebalancer l'uni du tissu.

J'avais un vieux pouf avachi trouvé en brocante, la housse était déchirée et informe. Donc j'ai tout refait à ma façon et n'ai gardé que le rembourrage.

Le nouveau tissu : vieille housse de canapé en coton hyper-épais et hyper-solide Ikea (mise au rebut car, malgré sa solidité, trouée sur l'assise par des années de frottements de chaussures d'enfant).

Le patron de la housse intérieure : deux disques et un long rectangle pour faire la "tranche".

La housse extérieure : une mosaïque de formes et surtout une partie fermée par un scratch pour pouvoir la laver (oui, parce que le blanc en déco ça ne vaut que dans les magazines ...). Cette ouverture, non visible sur les photos, représente la moitié du périmètre du disque inférieur (oups, je sens que j'ai perdu au passage tous les lecteurs allergiques aux maths ...)

La tranche est d'abord constituée non d'un seul long rectangle mais de 16 rectangles étroits dont les coutures sont surpiquées pour souligner les découpes.

Les deux disques (dessus et dessous) sont constitués d'un petit disque et ses 8 "rayons", toutes les coutures sont encore surpiquées.

Trêve de détails techniques : voilà un tas de mousse bien habillé pour se dorloter les pieds ou le postérieur lors des longues soirées d'hiver !

un train de retard #1

Ménage d'automne, épuration des stocks ... voici ce qui traine dans mes boites à photos virtuelles depuis trop longtemps.

Il y eut d'abord une participation à un concours de "range-pyjamas" sur le thème Koïnobori (sujet saugrenu s'il en fut, mais réalisation simple et plaisante ; comprendre "écoulage de chutes de tissus" !). Concours que je n'ai pas gagné moi-même, bien que le fiston y ait gagné un range-pyjama à son goût, lui.

Rigolo quoique pas forcément très "parlant" pour nous autres franchouillards ...

Et puis une fois accroché au porte-manteau, ça pendouille quand même pas mal ...

Bref, à ne refaire qu'un jour où je m'ennuierai vraiment beaucoup ...

le poncho à la pomme

Je l'avais vu sur son dos, je l'ai retrouvé dans ce mag' quand je l'ai acheté (version traduite donc), il me restait un bon bout de lainage vert bouteille de cette robe-là : tous les ingrédients étaient réunis pour passer enfin à l'action. Presque 2 ans après tout le monde, et alors ?! 

Voilà donc le poncho-cape, 5 morceaux en tout et pour tout (dont les 2 moitiés de la capuche !), pas du grand art, donc.

je confirme : le lainage est plein de traces de plis ...

mais est-ce qu'on peut vraiment repasser ces matières-là ??

moi je ne sais y faire qu'avec le coton, alors dans le doute ...

Mais j'ai un peu corsé l'affaire car je voulais doubler l'ensemble pour plus de tenue, et que ça soit encore plus chaud (le lainage vert est plutôt fin). Donc doublure en coton bien vif (encore une fois, j'ai lamentablement échoué à produire quelque chose de passe-partout ...). Et triplure en polaire assez moche qui me restait. Ce qui a bien compliqué la réalisation quand même, pour bien coudre un extérieur et une doublure et non 2 extérieurs (certaines pièces se ressemblent pas mal).

100% hand-made, dites donc ! la tunique, le jean ...

Bon, je suis arrivée au bout. Et je rêvais depuis quelques temps de coller quelque part ces brandebourgs faits maison, donc c'était l'occasion. Quelques mètres de biais coupés dans le même tissu que la doublure et hop (j'aime bien le rendu mais il faut bien avouer que ce n'est pas extrêmement pratique à attacher, du moins ce n'est pas rapide).

A prévoir lors de la réalisation de ces brandebourgs : il faut s'entraîner un peu pour resserrer de façon harmonieuse le cordon en forme de boule, ce n'est pas évident.

merci Marion pour le tissu à la pomme

Si c'était à refaire, je bidouillerais pour rallonger la partie qui descend sur les bras pour couvrir un peu mieux. En même temps, avec cette forme de poncho, on ne s'attend pas à pouvoir traverser le blizzard à l'abri, mais enfin, ça pourrait facilement devenir encore plus douillet.

le sac "frangin à rayures"

Dans la série des coutures acrobatiques, après le plaid de 1,5 x 1,5 m, il y a eu LE sac !! 

A partir d'un patron maison, déjà utilisé pour le sac de la frangine, et le sac "voyage en avion" ; j'ai voulu faire moi-même une partie du cadeau d'anniversaire du fiston. C'est-à-dire un sac pour partir en week-end.

le sac du frangin et le sac de la frangine ...

notez les poches (sac à rayures) raccord avec la face du sac !

Pour le rigidifier, comme il est quand même de bonnes dimensions et aurait tendance à s'avachir sous son propre poids, j'ai utilisé la super technique de Saki : du tapis-mousse (genre tapis de yoga). Qui coûte trois cacahuètes, ne pèse rien, se découpe et se coud comme un charme.

grosse toile enduite à rayures donnée par une chouette lectrice du blog,

zip à double ouverture de récup, doublure en cotonnade vichy ...

notez encore une fois le raccord des rayures de part et d'autre du zip !

Par contre, je ne sais pas s'il y aurait moyen de trouver une technique de montage plus simple, mais comme je veux une doublure (qui supporte les morceaux de tapis-mousse cousus dessus) fixée de façon invisible sur mon tissu extérieur, ça donne des postures pour coudre assez improbables. Parce qu'il s'agit de réaliser grosso modo un sac doublé (ce qui veut dire tôt ou tard des parties à retourner sur elles-mêmes) dont l'un des tissus est totalement rigide.

Le résultat, toute modestie mise à part, est plutôt parfait ! (je parle de coutures vraiment invisibles) mais vraiment trop pénible à réaliser.

Donc il n'est pas sûr que les rejetons n°3 et 4 auront le leur un jour à moins de trouver une autre méthode ! J'ai vu que l'un des numéros de la revue Coudre c'est facile propose un modèle très semblable, est-ce que quelqu'un pourrait m'en dire plus ?