aquarelles de printemps

En mars, j'ai continué à suivre des propositions d'aquarelle sur Instagram ... ne pas avoir à chercher de sujet lorsqu'on a envie de peindre/dessiner, c'est très bien pour moi lorsque la période est chargée !

ici j'ai combiné 2 propositions :

-la reprise d'une photo d'oiseau

-l'utilisation d'une palette de couleurs imposée (donc en modifiant en partie les couleurs de la photo)

là, j'ai suivi un tuto pour peindre une évocation de galaxie - voie lactée ...

avec de petits pétales printaniers parsemés dessus

un sujet qui convient mieux sur des papiers très absorbants

(de qualité élevée - donc pas du tout ce que j'ai en rayon en ce moment !)

mais c'est toujours plaisant de patouiller avec beaucoup d'eau !

après ça, reprise d'une photo de maison hollandaise prise dans la verdure,

combinée à une palette imposée ...

la conjonction des 2 n'est pas forcément très heureuse,

les coloris sont un peu criards pour la verdure ...

on passe ensuite à un défi à 4 mains : quelqu'un commence une page avec une citation,

l'autre finit de décorer

l'enveloppe reçue !

j'ai recoupé la partie haute pour avoir un format paysage pour mon illustration

le papier n'était pas du tout adapté à l'aquarelle, mais le résultat est correct, je trouve

par contre, j'ai du mal à rendre les verts-jaunes en photo !

et moi j'ai envoyé une phrase longue et pas philosophique non plus,

croisée sur internet, et que je trouvais rigolote !

... et que ma binôme a illustré ainsi :

trop joli, non ?!

mosaïque primitive

 Encore de la céramique, encore un essai de nériage ... cette technique qui consiste à créer des motifs ou variations dans la terre par assemblage de blocs de terre de couleurs différentes.

Ce cache-pot est fait à base de boudins de 3 couleurs, empilés les uns sur les autres puis en découpant des tranches dans le "gros" boudin ainsi créé. Les tranches quadrillées sont enfin plaquées dans un moule (un seau de plage d'enfant !).

A nouveau, le résultat fait très antique ! Et peut-être que la plante que j'ai mise dedans n'est pas la meilleure pour mettre en valeur ce type de décor.

La seule chose qui a atteint pleinement l'objectif, c'est la forme, puisque je peux loger dans ce cache-pot un autre pot plastique qui contient la terre, sans qu'il ne dépasse trop !

tunique style batik

On continue le défilé des tuniques cousues pendant les vacances de février. Celle-ci a un petit côté improbable qui finalement passe pas si mal. 

En effet, le tissu est un immense coupon qui m'a été donné et que, d'abord, j'avais mis un peu au rebut pour faire des choses moches ! Mais quand j'ai cherché quel tissu mettre en face du patron (japonais = potentiellement très ample), j'ai pensé que quelque chose de fluide serait le mieux indiqué. Et je n'ai pas grand-chose de fluide en stock car souvent je n'aime pas travailler ces matières fuyantes.

Or, en y regardant à deux fois, ce tissu est plutôt agréable : il a l'air d'être en coton, il est lourd donc tombe bien, et il est doux. Quant à l'imprimé plutôt bizarre au premier abord, il a finalement un petit côté batik, vous ne trouvez pas ? En tout cas, un motif qui m'évoque des dessins traditionnels (mais de quelle culture, je ne saurais dire !)

Le patron est d'un livre japonais : Elégance et sobriété (tunique 21, taille M pour mon 38-40). J'ai même conservé les fronces sous l'empiècement devant, fronces dont je me méfie d'habitude comme de la peste dans ces patrons pour leur excès de tissu inutile !

Au final, si l'on fait abstraction du vent qui provoque sur les photos des ballonnements un peu mal placés, on voit que les fronces et l'abondance de tissu devant n'est pas visuellement gênante.

Et puis cette encolure avec une petite fente et un lien est chouette, je trouve (il faut juste faire attention quand on mange, avec les liens qui pendent dangereusement !).

Enfin, j'ai enlevé 10 cm de longueur au buste ; cette tunique devait être destinée à être portée en robe, ma parole !

Ce n'est toujours pas un haut que je porterai avec mes jupes bariolées pour les assagir (note à moi-même : chercher ENFIN un coupon uni, nom d'une pipe !), mais en mode décontracté je la trouve jolie. Les manches sont pile de la longueur qui m'est pratique au quotidien, et le tissu glisse suffisamment bien pour passer sous la veste.

tunique un peu trop bucolique ...

Vacances de février à la maison = vacances créatives ! J'ai autant peint, collé, cuisiné que cousu ... Voici la première des 4 tuniques cousues pendant ce temps.

Je ne sais pas trop ce qui m'a pris d'associer dentelle et fleurs ; alors que ni l'une ni les autres ne sont particulièrement ma tasse de thé ... Sûrement l'influence du patron qui proposait ce plastron en dentelle (et pour lequel je me suis dit pourquoi pas) suivie d'un repérage de tissu en quantité suffisante dans mon stock copieux (mais pas si copieux en grands coupons).

Pourtant, au départ, je voulais tenter ce patron à découpes dans l'idée d'introduire divers imprimés ou couleurs dans le même vêtement, mais je me suis perdue en route !

Sur cintre, cette tunique n'est pas laide, et j'avoue que le motif fleuri de couleurs criardes ne me déplaisait pas ! Mais portée, je ne suis pas convaincue ... Taille un quart de poil trop grande, surtout ajoutée à la raideur du tissu ; overdose de dentelles sous mes yeux (les 2 bouts de manche -contrairement au plastron que je ne vois pas quand je le porte !) ... Je me sens entre Heidi dans ses montagnes et Laura Ingalls dans ses prairies !

Il y aurait l'option teinture dans une nuance sourde (gris) qui donnerait des résultats agréables (à mon idée a priori !) mais je ne vais pas lancer l'opération teinture en machine à laver pour un seul petit bout de fringue ... 

Il faut que je lui donne sa chance quelques fois, le déclic d'amour pourrait se produire !

Aide-mémoire :

-dentelle héritée des grands-mères

-coton années 70-80 hérité de la collègue retraitée

-patron Tunique à plastron du magazine Coudre c'est facile n°1, taille L
 

quelques aquarelles feuillues

Toujours sur ma lancée de la dominante verte (une grande feuille de papier comportant des essais de verdure), j'ai fait l'expérience de cette technique aquarelle vue sur Instagram : les couches en dégradé.

Cette technique fait son petit effet mais est terriblement longue à mettre en oeuvre ; on couvre entièrement la zone de la 1e couleur pâle, puis après séchage, on couvre à nouveau la zone sauf un petit cerne avec la 2e couleur plus foncée, de même avec la 3e teinte encore un peu plus foncée, etc. Cela prend des heures de séchage pour quelques secondes à chaque fois de peinture !

Le résultat en vaut la peine, malgré tout. J'ai dessiné un petit mandala feuillu par-dessus mon dégradé mais j'ai vu cette technique utilisée pour simuler les vagues successives sur une plage, ça rend magnifiquement aussi !

Après le dégradé de vert, place aux rouges ! Cette fois-ci, c'est une expérimentation à base de beaucoup d'eau dont on couvre la zone (= une feuille) puis on apporte des gouttes de couleurs différentes pour créer des fusions et mélanges inattendus.

J'ai énormément de mal avec cette technique : mon papier sèche toujours trop vite, la forme humidifiée n'est jamais nette, les mélanges finissent souvent boueux ... Mais disons que, de loin, l'effet n'est pas trop moche !

J'ai utilisé deux teintes de rose-rouge et un vert d'eau plus ou moins concentré, je suis contente de cette confrontation inattendue entre ces teintes qui rendent bien.

Enfin, retour au vert, mais encore plus lumineux, pour la dernière aquarelle feuillue de la série. La consigne que j'ai suivie était "feuillages + nuances". J'ai donc joué sur 3 nuances de vert-jaunes, et en ajoutant dans chaque feuille une goutte d'une autre teinte (orange, indigo ...).

Et puis je me suis aperçue que j'avais oublié un bout de la consigne qui était "avec du doré" ! Alors qu'ai ajouté quelques feuillages qui brillent (plus ou moins).

Bref, voilà que j'ai fini de rentabiliser ma feuille de brouillon (de la panthère) pré-badigeonnée de vert tout au long du mois de février.

Mars sera à son tour sous le signe de l'aquarelle car un nouveau défi est annoncé qui est bien tentant ! A suivre ...

canevas-cabas #2

Récup d'un nouveau canevas de famille signifie ... nouveau cabas moderne/vintage ! Cette fois-ci, c'est fifille qui a mis le grappin dessus.

Le motif de ce canevas est plus agréable que l'autre, plus lumineux et estival. Quant à la technique de couture, on reste sur du basique : pliage en 2 et couture, deux fois puisqu'il y a la doublure (en toile à matelas à nouveau).

Des anses en toile à matelas qui descendent tout le long du corps du sac pour bien assurer leur solidité, et des poches intérieures très simples.

Pour les poches, il y a un grand rectangle plaqué et une poche à fermeture éclair rapportée - qui est un vrai travail de flemmarde puisque je venais de la découper sauvagement d'un vieux cartable mis au rebut. Je n'ai eu qu'à la glisser dans la couture entre canevas et doublure, et c'était réglé !

Il faut maintenant (sans urgence) que je trouve encore un autre canevas car une de mes collègues a mis une option sur mon premier sac dès qu'elle l'a vu ; je pense donc lui en coudre un semblable par exemple pour son départ à la retraite (qui n'est pas tout de suite non plus !)

pot à alvéoles

Fan de petits pots pour mes plantes - heureusement que je le suis, pour écouler tous mes tests céramique divers et variés !

Celui-ci ne paye pas de mine mais fut un travail long et laborieux, et d'ailleurs le résultat final est plus qu'imparfait puisqu'il a fendu au séchage puis à la cuisson (mais je mets les fissures derrière, et il remplit son office !)

 

Pour réaliser le corps du pot, j'ai appliqué 2 terres l'une sur l'autre : une noire dessous, une blanche dessus (préalablement étalées). J'ai façonné un tube en essayant de ne pas changer l'épaisseur de chaque couleur dans la zone de jointure.

Après un début de séchage pour que l'ensemble soit plus rigide, j'ai gravé des petites alvéoles tout le tour avec un outil spécial (nommé mirette). Les bords de chaque alvéole sont assez moches, et puis les surfaces planes entre alvéoles sont irrégulières car j'ai étalé mes plaques de terre avec un outil (une "croûteuse" !) dont la surface est en grosse toile et laisse du relief sur la terre.

Bref, il faudrait vraiment peaufiner la chose mais ... vous connaissez ma méthode ! Essayer, puis passer à autre chose ! Ce n'est pas que je ne sois pas rigoureuse, mais il n'y a déjà pas assez d'une vie pour tester tout ce qui fait envie, si en plus il faut aller au bout de chaque idée avant de passer à la suivante ... !

Enfin, voilà un petit pot que je trouve bien mignon à sa façon ... et pour finir concernant mon goût des explorations, si un jour je dois renoncer à mon métier de prof parce que j'en ai trop marre, je sais ce que je ferai !!

copie forestière

Il y a quelques semaines, j'avais peint une scène de forêt (Morvan) d'après une photo tirée d'un compte Instagram d'une illustre inconnue baroudeuse. Celle-ci a vu ma peinture et a adoré, j'ai donc promis de lui en refaire une pour elle.

En effet, la première aquarelle était sur un carnet fait à la va-vite, en empiétant sur 2 pages (donc avec un gros pli pas très beau au milieu !).

Je suis assez contente de cette version 2 car j'ai pu corriger des erreurs du premier essai (davantage d'espace lumineux au centre), mais comme souvent, je préfère malgré tout le premier jet ... Je trouve cette nouvelle version un peu raide, et il manque quelque chose : des arbres, en fait ! Et puis mon personnage est trop maigrelet.

Pour la première version (à gauche ci-dessus), j'avais utilisé le fond vert déjà présent sur la feuille pour figurer le brouillard ; chose que j'ai corrigée dans la version 2 en peignant un fond/brouillard plutôt dans les gris. Mais en faisant cela, j'ai perdu en présence du fond et tout me semble un peu fade ... Le sol qui était brouillon dans la V1 est plus homogène dans la V2 mais moins intéressant aussi ... 

Bref, cela confirme que je n'aime pas spécialement peindre plusieurs fois la même chose !

Mais malgré tout cela, la destinataire est contente ; alors tant mieux !

pichet des familles

Parce que la maison de vacances de famille, après de nombreux travaux, peut accueillir pleeeeein de gens ; il faut de la vaisselle adaptée ! Or, s'il y a bien une tribu de bols et d'assiettes, les pichets à eau sont parfois le nerf de la guerre, surtout en été.

Quel bon prétexte que celui-ci pour devenir un nouveau projet du cours de céramique ! J'ai choisi une forme toute simple, et tenté des rayures bayadères que j'adore. J'espère que la poignée sera solide dans la durée, j'ai veillé à la soudure mais je n'ai pas une longue expérience non plus ...

Le bec verseur est pincé dans le volume du cylindre de base, mais j'aurais dû plutôt faire un petit morceau rapporté, je ne suis pas totalement convaincue par l'esthétique ainsi, même si l'idée était bien la sobriété de la forme.

Pour les rayures, j'ai tracé quelques lignes de guidage au crayon puis varié les largeurs de pinceaux et les couleurs d'engobe (terre+eau+pigments). Je voulais garder la couleur bien rouge de la terre par endroit, mais l'émail transparent final a un peu "rosi" le rouge initial.

Au final, les couleurs sont plus fades que je ne le voulais (en particulier un vert jade qui est devenu blanc terne), mais l'ensemble reste homogène malgré tout. Et surtout, malgré son indéniable poids déjà à vide, il rendra service !

herbier fantaisiste

Attention, je vais encore parler du Premier Grand Confinement (comme si on n'en avait pas assez parlé et comme si mon ressenti était original !) ... Vous avez le droit de fuir si vous avez eu une overdose.

Bref, en ces temps lointains, je partis régulièrement marcher sur "ma" colline, et commençai à herboriser ... De ces jours immémoriaux, je conservai un amour, que dis-je, une passion pour les brins d'herbes. Dès lors, je ne revins jamais de balade sans quelques spécimens herbacés en main, que je pressais consciencieusement dans un presse-fleurs, puis deux presse-fleurs, puis moult livres de poids adéquat.

Les volumes s'entassant en une gracieuse pile menaçant la chute, je décidai de les ouvrir enfin ! Je voulais faire un herbier depuis longtemps, je me suis enfin mise au travail sur un de mes carnets faits main en récup (le jaune). J'ai fait une page d'intro avec une aquarelle pas très très belle, en fait (voir 1e photo) qui a ajouté encore plus de gondoles à la feuille qu'elle n'en avait déjà !

Travail, le mot n'est pas trop fort, car je me délecte à lire d'innombrables sources internetesques -une fois la variété identifiée bien sûr, ce qui peut être rapide grâce à l'appli PlantNet, comme plus long si la photo n'est pas reconnue et que je n'ai comme point de départ que "petite fleur bleue sauvage" !!

De ces potassages variés, je garde ce qui m'enchante sans aucune logique, et j'illustre et remplis ma page de dessins, collages, commentaires ... Je déguste les termes latins comme vernaculaires, je cherche la bonne couleur, je découvre les anomalies ou bizarreries de chaque plante, je croise bien souvent la mention "toxique" que j'ignorais totalement (une très bonne raison de vraiment bien se laver les mains à chaque retour de balade !), je place certains insectes-amis ...

Et surtout je vais à une vitesse de tortue ! Je passe souvent plusieurs heures uniquement en recherches et lectures sur 1 seule plante ; le remplissage de la page étant plutôt rapide ensuite. Mais peu importe ce rythme de croisière, il ne manquerait plus que de s'embêter avec des échéances pour un loisir !