cousettes d'été

La question que tout le monde se pose (si, si) : pourquoi n'ai-je rien raconté sur ce blog depuis si longtemps ?

Et bien, la réponse tient à : flemme + 4 mômes à occuper + quelques jours à droite et à gauche (faire et défaire des sacs et des lessives ; les bonheurs de l'été ...)

Mais au gré de l'été, voici toujours des cousettes de saison :

Une guirlande offerte spécialement pour une fête, mais aussi destinée à rester tout l'été dehors puisqu'elle est en toile cirée (qui ne craint pas les intempéries) cousue sur un galon en élastique doré (pour s'adapter partout, du jardin à la terrasse).

Soit 4 mètres de triangles !

Une jupette assez courte et légère, cousue en fait l'été dernier mais ressortie ici ... Il s'agit d'un prototype cousu comme test -pas tout à fait concluant d'ailleurs ... Un peu trop de fronces (ouh, l'effet faux-cul !), des poches qui plissent car prises au milieu de toutes ces fronces, un ourlet festonné dont l'effet se perd totalement dans le motif quelque peu envahissant (le tissu est un voile polyester de récup)...

Bref, un truc à mettre au jardin quand il fait très chaud et qu'on n'attend personne !

Et enfin, une série de sac-à-tartes "king size", pour trimbaler les quiches et desserts spécial grandes tablées de l'été au barbecue-chez-les-voisins !

l'horloger brésilien ...

... propose-t-il à sa clientèle ce genre de bracelet de montre ??

Ce n'est pas encore cet été que j'irai voir sur place la réponse à cette si fondamentale question, vu que -bien malgré moi- je vais encore passer des vacances au bilan-carbone merveilleusement bas (comprendre : peu de déplacements exotiques en vue) ...

Donc dans le doute, je me suis fait mon propre souvenir au parfum de samba ...

Je ne le porte pas avec un bikini en plumes, mais l'esprit est là, non ?!

Enfin, si ça se trouve, les brésiliens appellent ce genre de bracelet, un bracelet ... euh, suisse ? c'est exotique, pour eux, la Suisse, non ? En tout cas, ça colle avec la montre ...

Bref, pour la méthode, je suis partie d'une photo vue sur le net, et il n'y a pas beaucoup de mystère non plus : deux morceaux de bracelets brésiliens (pour chacun, il faut environ 75cm de fils, dans la mesure où on cherche à obtenir plus ou moins 3:4 de longueur d'un bracelet simple)

Là où je ferais différemment une autre fois, c'est sur la couture pour rattacher au cadran : j'ai choisi de faire à la machine, avec le pied de biche pour fermeture éclair, mais ce n'est pas très joli, malgré une couleur de fil assortie. Il me semble que ça serait mieux à la main avec le même fil à broder, pour tenter de mieux fondre les points de couture dans le nouage du bracelet.

Ce qui est pratique, c'est qu'il n'y a pas besoin de faire de trou, le fermoir se glisse très bien entre 2 points.

Et le 2e avantage, c'est qu'en été, ce genre de bracelet fait très "je suis une fashionista sur la plage avec mes bracelets super-tendance DIY-c'est-moi-qui-l'ai-fait" (Comment ça, c'était la mode de l'année dernière ??)

panoplie-papillon

Il y a deux mois, pour l'anniversaire de la demoiselle, j'ai cousu une (millième ?) paire de chaussons, le modèle kimono. RAS au niveau de la couture, les tissus sont des chutes et de la récup, entre autres ces fleurs très années 70s issues du stock d'une mercière qui a pensé à moi en vidant ses tiroirs.

Ces tissus se voulaient un rappel de ceux choisis par N°2 (bientôt 9 ans) pour coudre son propre cadeau pour sa soeur : c'était la première fois qu'il cousait à la machine, et il m'a quand même bien épatée par ses coutures régulières.

Il s'agit de la robe-tunique pour enfant du livre Tunique pour petits et grands, agrandie pour en faire un 12 ans.

Modèle super simple, on a juste remplacé la parementure du col par un biais retourné dedans.

 Et pour fignoler la tenue, je me suis amusée à essayer ce papillon en origami de tissu vu ici.